C’est en substance, ce qu’une commission de 30 experts internationaux a publié dans la revue scientifique « The Lancet » en août 2023. Cette commission a dressé une série de recommandations visant à mieux prendre en charge l’arrêt cardiaque. Dans cet article, nous revenons sur ces recommandations et nous nous penchons sur le cas de la Norvège qui a su développer une véritable culture des premiers secours au sein de sa population.
Depuis dix ans, le nombre de morts subites par arrêt cardiaque stagne :
Dans la plupart des endroits au monde, le taux de survie après un arrêt cardiaque est d'environ 10%, un résultat "inacceptable", déclare la commission d'experts. Car le massage cardiaque a le pouvoir de sauver des vies. Rappelons que chaque minute passée sans massage cardiaque, c’est 10 % de chances de survie en moins.
Le développement de la pratique du massage cardiaque et l’utilisation de défibrillateurs mobiles sont les deux priorités à développer selon les experts. "Des études récentes démontrent qu'en cas de massage et défibrillation dans les minutes qui suivent l'événement, on peut atteindre plus de 80% de survie" abondent-ils.
Les experts recommandent de travailler sur trois facteurs pour améliorer l’apprentissage des gestes qui sauvent :
Plutôt qu’une formation unique d’une à deux journées comme c’est le cas en France avec les formations PSC1 et SST, ils recommandent des formations très courtes d’une durée de deux heures (comme la formation GQS).
Les experts recommandent de recycler les compétences de secourisme tous les deux à trois ans pour apprendre tout au long de sa vie. Au lycée, au collège, voir dès l’école primaire, plus on commence tôt, mieux c’est. Les formations pourraient ensuite être renouvelées à l’occasion du permis de conduire et sur le lieu de travail. Les entreprises ont un rôle central à jouer pour développer la maîtrise de ces gestes auprès de la population active.
La commission plaide également en faveur de stratégies innovantes pour assurer la formation tels que la pratique en réalité virtuelle, les applications ou via des médias sociaux.
Ces recommandations nous font naturellement penser à l'innovation de rupture que nous portons chez D'un Seul Geste. Notre formation aux gestes qui sauvent correspond en tout point aux recommandations de la commission ; elle est courte (1 heure seulement), interactive (immersion en réalité virtuelle) et peut être renouvelée facilement tout au long de la vie. C’est d’ailleurs le cas chez de nombreuses entreprises partenaires qui la renouvelle chaque année avec l’objectif de former les nouveaux arrivants mais aussi de recycler les compétences des apprenants des années passées.
Les experts recommandent également la généralisation des défibrillateurs en élargissant leur installation dans les lieux publics et en favorisant l’utilisation des défibrillateurs mobiles.
Plusieurs initiatives françaises vont dans ce sens :
Des territoires immenses, une nature sauvage et personne à des kilomètres à la ronde, le paysage norvégien n’est pas le plus propice à l’intervention des secours. C’est pourquoi le gouvernement a, depuis les années 60, massivement développé l’apprentissage des premiers secours au sein de la population. Selon une étude de 2017, 90% des Norvégiens interrogés avaient reçu une formation aux premiers secours.
En Norvège, l’apprentissage des gestes qui sauvent intervient tout au long de la vie des citoyens :
C’est donc une véritable culture des premiers secours qui est enseignée et répétée auprès du grand public
En France, des initiatives similaires sont portées :
En complément de ces politiques publiques ambitieuses, les entreprises ont un rôle majeur à jouer pour assurer la formation massive des collaborateurs dans le cadre de leurs politiques RH, de prévention, de sécurité mais aussi de qualité de vie au travail. Chez D’un Seul Geste, nous sommes fiers d’accompagner plus de 200 entreprises dans la formation de plus de 15 000 collaborateurs à ces gestes essentiels.
Prêt à rejoindre le mouvement ? Contactez-nous pour échanger sur vos projets de formation.